Association Gendarmes & Citoyens (loi 1901)

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Histoire :

1989 : Les prémices

     Après des décennies de silence, l’augmentation sans cesse croissante des charges de travail et l’altération de la qualité de vie, dont la famille était systématiquement exclue, explosent. Les gendarmes envoient des lettres anonymes aux médias, en dehors des voies hiérarchiques normales en qui ils n’ont plus confiance, criant leur mal être et leur colère. Cette action sans précédent dans la gendarmerie, ni même dans les armées, sera considérée par beaucoup comme le point zéro.
Quelques avancées, qu’on peut appeler de significatives sont obtenues et semblent montrer que le commandement vient de se réveiller. Mais 12 ans plus tard, rien n’a vraiment évolué.

2001 : Un grand pas...

     Une nouvelle grogne trouve son point d’orgue en novembre 2001 où, fait sans précédent, une multitude de gendarmes de tous grades et de toutes les subdivisions décident de se rassembler dans les cours des casernes des légions et régions. Cette action, très médiatisée, va sensibiliser les Français qui découvrent le malaise des représentants de la Loi, militaires tenus à l’obligation de silence. C’est à cette époque que le site « Gendarmes en colère forum2 discussion» a fait son apparition. La Direction Générale et le Ministre de la Défense convoquent une réunion d’urgence du CFMG. Des avancées significatives portent les gendarmes à croire que leurs doléances ont été entendues. Mais en fait le décalage avec la société se creuse. Une nouvelle fois l’action d’éclat semble la seule alternative possible.

2007 : Le point d’orgue

     Le 1° avril 2007, est créé un nouveau forum sous l’appellation « Gendarmes & Citoyens », mais distinct du précédent. Immédiatement, ce forum montre sérieux et responsabilisation pour devenir une référence. Le nombre de 400 inscrits du premier mois va très rapidement monter jusqu’à 1740 en octobre 2007 et atteint un record jamais atteint avec 4339 inscrits supplémentaires au mois de novembre 2007, consécutivement à la lettre aux gendarmes présentant les positions officielles du forum « Gendarmes et citoyens », relayée par les présidents de catégories. Ces inscriptions massives, suivent une large médiatisation du forum au plan national, mais répondent surtout à la profonde déception qui a suivi le discours du Président de la République le 29 novembre. La publication des rapports sur l’état d’esprit stigmatise le malaise récurrent, définitivement installé, et qui ne faiblit pas, à l’aune des restrictions budgétaires.

2008 : Le ras-le-bol

     Les résultats des élections au CFMG permettent un certain nombre d’inscrits et de membres de l’administration du forum d’être présents. Désormais, à l’aube du premier anniversaire, la réunion de l’administration du forum constate une montée en puissance du nombre des inscrits qui atteint à ce moment 7277. C’est le moment qu’ils choisissent pour créer une entité plus concrète, un support palpable pour un forum qui ne peut, en propre, avoir d’existence juridique. L’Association « Forum Gendarmes et Citoyens » voit ainsi le jour le 29 et le 30 mars 2008 à Surennes.
Toutefois, les fondateurs annoncent clairement que :
« ... la nécessité que nous ressentons de poursuivre le développement d’espaces d’information et de liberté d’expression pour les gendarmes et citoyens nécessitent une meilleure structuration et de nouvelles capacités juridiques. ».
Ils précisent plus loin
« qu’il ne s’agit pas d’une organisation de type « association professionnelle ». D’une part ce n’est pas son objet (voir l’article 2 des statuts ci-dessous) et d’autre part nous ne visons pas la constitution de gros bataillons d’adhérents pour exercer un poids « représentatif » ou « politique ».

Pour enfin rappeler l’article 2 des statuts :
« Article 2 - objet
Cette association a pour objet de faciliter l’expression et l’information des gendarmes et des citoyens sur la situation et le fonctionnement des forces de sécurité et de défense, en vue de renforcer la compréhension et les liens entre les citoyens et les agents de la force publique qu’ils entretiennent pour l’intérêt de tous, conformément aux principes posés par la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. A ce titre, elle met à la disposition de ses membres et du public des forums en ligne et édite des publications électroniques ou autres.
Elle entend mener et publier toutes études, analyses et réflexions utiles en vue de la transparence, l’efficacité, la qualité du service public de sécurité au bénéfice des citoyens et de la défense de la situation matérielle et morale des gendarmes.
Sa ligne éditoriale est indépendante et apolitique. Son originalité réside dans le principe : « des gendarmes et des citoyens parlent à des gendarmes et à des citoyens. »
Le 3 mai 2008, la création de l’association qui a déposé ses statuts en préfecture de BREST est publiée au Journal Officiel.
La DGGN, avertie de cette création met en garde les membres actifs du conseil d’administration du danger qu’elle estime à participer à cette association. Le 27 mai 2008 le Général PARAYRE, Directeur Général de la Gendarmerie Nationale, estimant que cette association Loi 1901 présentait « les caractéristiques d’un groupement professionnel à caractère syndical », ordonne aux membres en activité du conseil d’administration de démissionner de leurs fonctions et de lui en rendre compte sous huit jours au risque d’encourir des sanctions exemplaires en violation des dispositions statutaires. Le groupe des « 8 de Daoulas » décident de contre attaquer et assignent en référé (vu l’urgence de la mise en demeure) le DGGN et le Ministre de la Défense devant le TGI de Paris pour voie de fait. Le Préfet de Paris, délégué par le ministre, saisit le Parquet de Paris d’un déclinatoire de compétence, au nom de la séparation des pouvoirs (judiciaires/ administratif). La Chambre saisie  se déclare, le 9 juin,  incompétente mais ne statue pas sur le fond.
L’association, dans l’urgence, prend des mesures visant à transférer temporairement les pouvoirs de gestion à des membres non susceptibles de poursuites ou de pressions. Ronald Guillaumont reçoit alors pouvoir et assume la présidence. Cette situation provisoire a pour objectif de rendre, dès qu’il serait possible et de façon officielle, l’association aux actifs. Sommés de démissionner, les fondateurs de l’association doivent, à contre cœur, se mettre en retrait.
Sous la houlette des retraités et des civils de l’association, il est donc décidé de reprendre le flambeau pour que l’année qui s’annonce soit non seulement celle de la « nouvelle » gendarmerie mais surtout de la « nouvelle » association.

2009 : Le renouveau

     L’association, au cours du dernier mois de 2008, décide de lancer des opérations visant à attirer l’attention des élus sur le projet de réforme de la Gendarmerie et surtout son rattachement au Ministère de l’Intérieur. Plusieurs initiatives, dont l’envoi d’un képi, symbole du gendarme et le dépôt d’une gerbe de fleurs au monument de la gendarmerie de Versailles, sont médiatisées. La philosophie qui a prévalu jusqu’à présent sur un espace de liberté d’expression, semble évoluer pour laisser place à un organisme peut être plus combatif. Le temps n’est plus seulement à la parole mais aussi à l’action. Pour cela, il faut que l’association puisse disposer d’un espace de travail spécifique et c’est dans cette optique que le .... , le forum de l’association est créé, qui ne se sépare pas du forum « Gendarmes et Citoyens » qui constitue son support.
La suite de l’historique est à écrire...